Beautés fatales : ces fleurs qui ont empoisonné l’Histoire

Aconit, datura, colchiques, digitales… ces fleurs sont magnifiques mais également redoutables. Sous un aspect souvent flatteur, beaucoup de plantes de nos campagnes ou de nos ronds-points cachent des molécules mortelles pour les mammifères que nous sommes. Évidemment, de telles qualités ne restèrent pas longtemps secrètes, et les hommes firent rapidement des « plantes à poison » des alliées précieuses. Des pointes de flèches enduites de la préhistoire aux empoisonnements criminels de ces dernières années, l’histoire des ces « beautés fatales » est fascinante. Dans cette enquête botanico-criminelle foisonnante, on croisera la route de personnages peu recommandables mais captivants.

Les « beautés fatales » n’ont pas que des vilains défauts, l’étude de leur toxicité fut l’une des clefs de la compréhension des mécanismes nerveux et neurologiques chez l’homme, et certaines plantes toxiques se sont révélées être des antidotes des poisons modernes, russes notamment.

Mais une chose est sûre, ces beautés fatales n’ont jamais cessé d’empoisonner l’Histoire.

• Auteur : Nicolas Vincent-Morard